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Il y a quelques jours, une sensation bien familière a refait son apparition dans ma petite vie.
Une sensation qu’on ne peut ignorer
Il y a quelques jours, une sensation bien familière a refait son apparition dans ma petite vie.
Une sensation qui étouffe.Une sensation qui enivreUne sensation qui prend au corps.
Au point de ne plus pouvoir se concentrer sur autre chose.
Cette sensation, c’est l’envie d’écrire.
(oui, j’adore mettre du drama dans ce que j’écris)
Enfant et adolescente, j’avais toujours un carnet et un crayon dans la poche
Puis on devient “adulte” et on laisse cette sensation nous faire faux bond. La relation se délite. Le temps manque. On ne nourrit plus la bête. Ecrire n’est plus naturel.
Alors on attend.
L’inspiration.
L’idée de génie.
Je pensais que cette sensation serait fugace, comme toutes les autres fois, et que cette pulsion créative serait trop éphémère pour vraiment l’accueillir à bras ouverts.
Et finalement, elle est restée.
Elle s’accroche (tard le soir et tôt le matin, à la fois à mon grand désespoir et pour mon plus grand bonheur). C’est la seule chose qui m’anime.
J’ai la tête dans les nuages, je rêvasse, je tricote et détricote des scènes, des phrases, des intrigues à longueur de journée et de balade (pour le plus grand plaisir d’Hilo qui en profite pour chasser mulots et campagnols avec pertes et fracas).
J’ai besoin de “vomir” ces mots sur une page (oui, ce n’est pas joli, mais c’est parfois la réalité de l’écriture). Ils prennent trop de place.
Alors j’ai décidé d’entretenir cette “pulsion créative”. Elle me manque (elle prend beaucoup de place aussi), et j’ai compris, je crois, qu’elle était bien trop rare pour la laisser s’échapper.
Welcome baby. On va essayer de faire un bout de route ensemble au mois de novembre.
Le programme du mois de novembre
Mon plan pour titiller la muse : un challenge d’écriture pour le mois de novembre (façon NaNoWriMo).
Le but ? Tenter d’écrire 50 000 mots en 30 jours au cours du mois de novembre. J’ai adoré participer à ce défi avec la communauté des années 2000-2010. Aujourd’hui, le challenge NaNoWriMo officiel est au point mort. Les positions plus que douteuses des responsables de l’organisation sur l’IA, notamment, ont tué le NaNo.
Alors on reprend le concept pour novembre 2024 : 1667 mots par jour pour tenir le rythme.
Au programme : de la magie, des sorcières (classic me) et tout ce qui viendra me surprendre autour.
En racontant toutes ces bêtises, je m’oblige à les rendre un peu plus réelles.
Challenge en cours
| Jour 1 : 2063 | Jour 16 : 2352 |
| Jour 2 : 1679 | Jour 17 : 1823 |
| Jour 3 : 1006 | Jour 18 : 1910 |
| Jour 4 : 2083 | Jour 19 : 1675 |
| Jour 5 : 2370 | Jour 20 : 889 |
| Jour 6 : 1755 | Jour 21 : 1673 |
| Jour 7 : 1770 | Jour 22 : 422 |
| Jour 8 : 1132 | Jour 23 : 532 |
| Jour 9 : 0 | Jour 24 : 1956 |
| Jour 10 : 3047 | Jour 25 : 2817 |
| Jour 11 : 1844 | Jour 26 : 3005 |
| Jour 12 : 1746 | Jour 27 : 1945 |
| Jour 13 : 2362 | Jour 28 : 3114 |
| Jour 14 : 1203 | Jour 29 : 1789 |
| Jour 30 : 20409 | Jour 30 : 2409 |
Total : 50 309 / 50 000 mots
En savoir plus
- L’autrice Pauline Harmange évoque le NaNoWriMo sur son blog. Extraits choisis :
"Pour écrire mieux, vivez heureuxses.
D’ailleurs même 0 mot est un progrès, si on a quand même pensé à son projet d’écriture, ou même juste à l’écriture en général : chaque minute passée proche de l’envie d’écrire est une victoire.
Ne finissez jamais une séance d’écriture à la fin d’une scène ou d’un chapitre. Ça c’est mon petit conseil technique gratuit : commencez la scène ou le chapitres suivant, même d’une seule phrase, pour vous rendre la vie plus facile à la prochaine séance. "
- Le saviez-vous ? Écrire, c’est aussi mon métier ! J’accompagne les entreprises, associations et indépendants sur leurs projets de sites, réseaux sociaux ou encore newsletters. Les services que je propose.

